Après « Le mystère de la chambre jaune », Rouletabille poursuivait ses enquêtes avec « Le parfum de la dame en noir ». Après « Le mystère du journalisme jaune », je poursuis les miennes avec « Le parfum de l’homme en blanc ».

L’homme en blanc ? Eh oui, puisque je suis homme, blanc… et bourgeois qui plus est ! Enfin, plus précisément, issu de la bourgeoisie nantaise, et moi-même « petit bourgeois intellectuel ».

Alors comment, lorsqu’on est, comme moi, un dominant puissance trois et que l’on choisit, en plus, le métier de journaliste qui consiste à « être partout chez soi » (typiquement la posture de dominant !), comment donc imaginer que l’on puisse passer du côté des dominé.e.s et tenter d’être utile à leurs combats ? Et comment, en tant que journaliste, prendre le contrepied d’un système médiatique qui contribue systématiquement à renforcer les systèmes de domination ? Cela suppose déjà, comme le dit et le fait Rouletabille, de prêter attention à « tout ce qui se voit et qu’on ne voit pas ».

C’est cela, « Le parfum de l’homme en blanc » : les doutes et certitudes d’un journaliste dominant puissance trois qui rêvait de devenir allié des dominé.e.s.